C’est un rude combat qu’a remporté la droite ce soir au Conseil Communal. La discussion s’est éternisée à propos du coefficient d’impôts à maintenir, ou non, après la décision du Canton de Vaud de baisser son point de 156.0 à 155.0. La Municipalité de gauche proposait d’augmenter le sien de 67.0 à 68.0 sous d’obscurs prétexte de stabilisation. La droite a dit NON !
NON A LA HAUSSE D’IMPÔTS !
Après un long développement de la gauche autour de l’essor économique de la Ville de Morges et la nécessité pour elle de garder un contrôle sur l’actuel déficit budgété (budget justement présenté en préambule à la séance de ce soir), les discussions se sont éventrées sur la responsabilité de chacun en matière de finances publiques. Pour l’UDC, ce n’est PAS au citoyen morgien de combler les pertes liées, premièrement au développement économique et démographique de la Ville, et deuxièmement à la crise sanitaire. Pour l’UDC, il est grand temps pour les autorités communales d’envoyer un signal fort à la population, déjà fortement impactée par la crise.
Quel impacts pour les Morgiens
Les impôts au sein de la commune, tout comme au niveau du canton, sont calculé comme suit:
- Calcul du revenu imposable
- Utilisation de la tabelle cantonale pour trouver la valeur de l’impôt de base
- Application du taux communal
impôt communal = impôt de base * taux communal / 100
Dans notre cas:
impôt communal = impôt de base * 67 / 100
Le maintient du taux communal ajouté à la diminution du taux cantonal débouche donc sur une diminution de 1% de l’impôt de base sur la facture d’impôt des Morgiens.
Le groupe UDC tient quand même à remercier la Municipalité d’avoir fait de réels efforts envers les commerçants, restaurateurs, entrepreneurs, sociétés, associations après la crise COVID, mais pour lui, ce n’est pas suffisant.
Le combat continue
La victoire de ce soir est pour l’UDC une avancée notable, mais les combats continuent. Les charges pesant sur les citoyens doivent diminuer de façon récurrente afin que les aides sociales et autres subventions cessent d’augmenter encore et encore.